Nicole Wiggins : « Le championnat français est très intense »
Notre gardienne internationale espagnole s’est confiée à l’approche de l’entrée en lice de nos Aiglonnes en Coupe de France, ce samedi soir (20h30) dans la salle du Toulouse Féminin Handball.
Quel bilan tires-tu de ce début de saison ?
Nous avons les armes pour embêter beaucoup d’équipes. Contre Paris et Metz, cela a été compliqué, mais il y a du positif à en tirer. Le groupe a beaucoup de potentiel.
Quel regard portes-tu sur la Ligue Butagaz Energie ?
Le championnat français est très physique. Depuis que je suis ici, je peux le confirmer. Les rencontres sont intenses, on le voit dans les transitions. Face à Metz, quand l’équipe marquait, dix secondes après, elle était de nouveau prête à marquer, encore et encore. L’intensité des rencontres ne nous laisse pas le temps de respirer. Je suis contente d’évoluer dans un championnat si exigeant.
La dernière fois, je suis allé en ville pour manger à 22h30 et on m’a dit que l’on ne servait plus, que je devais plutôt venir vers 20h-21h. Je le saurai pour la prochaine fois (sourire).
L’équipe s’apprête à défier Toulouse en Coupe de France. Quelle analyse fais-tu de cette équipe et quelles sont les ambitions dans cette compétition ?
C’est un match contre une équipe de deuxième division. On connaît la difficulté de jouer des équipes d’une division en dessous. Il faut se méfier et faire respecter la hiérarchie en assumant notre statut de favorites. On veut gagner ce match pour enclencher une belle série et faire un beau parcours en Coupe de France.
Comment te sens-tu depuis ton arrivée à Nice ?
Je me sens épanouie. La ville est belle. Le staff technique et les joueuses m’ont aidé à m’intégrer. Je me sens très bien. Bon, il faut encore que je m’adapte sur certains détails, notamment au niveau culturel. La dernière fois, je suis allée en ville pour manger à 22h30 et on m’a dit que l’on ne servait plus, que je devais plutôt venir vers 20h-21h. Je le saurai pour la prochaine fois (sourire). J’essaye aussi au mieux d’apprendre le Français. Je n’ai pas beaucoup de temps entre les entraînements, les matchs et les déplacements, mais j’ai un professeur qui me suit. Le Français, c’est un peu comme un mélange d’Espagnol et d’Anglais. Je pense que ça va le faire.
Marija ? Quand je suis arrivée, elle m’a tout de suite prise sous son aile. Elle m’accompagne et me transmet son expérience.
Quelle relation entretiens-tu avec Marija Colic ?
On s’entend très bien, la concurrence entre nous est saine. Quand je suis arrivée, elle m’a tout de suite prise sous son aile. Elle m’accompagne et me transmet son expérience. J’apprends beaucoup à son contact. Elle a une bonne énergie et encadre bien les jeunes.
Le Mondial (30 novembre-17 décembre) approche à grands pas. Quels sont tes objectifs avec la sélection ?
Mon objectif est de faire partie de la sélection. J’ai conscience que cela va être difficile, surtout que je viens d’arriver dans une nouvelle équipe, un nouveau championnat. Je dois m’adapter et pour l’instant, mon rendement est moins bon. Il me faut du temps et j’espère que cela sera suffisant pour aller au Mondial. Je joue quand même en Ligue Butagaz Energie avec l’OGC Nice Handball donc j’espère que la sélection garde un oeil sur moi.