Notre entraîneur, récemment nominé pour le titre de meilleur entraîneur de la saison lors des Trophées LFH, s’est confié à la veille du déplacement de nos Aiglonnes dans la salle du Brest Bretagne Handball, samedi soir (20h30) à l’occasion de la 22e journée de Ligue Butagaz Energie.
Clément, qu’attends-tu de cette fin de saison ?
J’espère que tout le monde va rester concentré jusqu’au bout, que nous allons continuer de lutter avec Besançon. On se doit de garder au moins notre position au classement et de les titiller jusqu’à la fin pour finir le plus haut possible. Nous avons un calendrier moins favorable, mais nous allons tout donner.
L’équipe s’apprête en effet à disputer une série de cinq matchs en mai, avec des grosses équipes à jouer à l’image de Brest, Metz ou Paris…
(Sourire) Le programme est chargé, c’est vrai. Mais je sens que l’équipe est relâchée, mais dans le bon sens du terme. Nous n’avons pas de pression et parfois, le fait de jouer pour le plaisir peut vous permettre de vous surpasser et de jouer avec plus d’insouciance et de légèreté. J’ai hâte de disputer ces matchs.
Cette fin de saison peut-elle aussi être l’occasion de voir des jeunes joueuses à l’œuvre ?
Absolument. Nous allons enregistrer le retour de Wendy qui va gagner du temps de jeu en vue de la saison prochaine. C’est intéressant de voir nos jeunes joueuses sur des matchs avec moins d’enjeux. Elles ont l’occasion de s’exprimer et de s’affirmer.
Quel regard portes-tu sur cette équipe de Brest ?
Brest réalise une saison mitigée, pas forcément à la hauteur de leurs attentes, notamment à cause des blessures. Elles ont été obligées de se réinventer. Mais c’est une équipe solide, qui fait preuve de beaucoup de professionnalisme. On s’attend à un match compliqué, surtout dans cette Brest Arena, qui est l’une des plus belles salles de France.
Que penses-tu de la progression des joueuses cette saison ?
J’en retiens beaucoup de positif. Nous avons joué pratiquement toute la saison sans Ehsan et nous avons quand même réussi à performer, avec des filles qui ont explosé. Entre Margot et Mathita qui se sont intégrées avec l’équipe première, ou encore Djazz qui est devenue internationale et Marie qui a inscrit un grand nombre de buts, on peut apercevoir tous les progrès réalisés par chacune des filles. Je pense aussi à Dienaba, qui a fait une superbe saison, qui est précieuse dans son apport et qui est devenue vice-capitaine.
Et toi, personnellement, que retiens-tu de cette première expérience comme entraîneur numéro un ?
Je suis satisfait de cette première saison, mais en tant que compétiteur, je veux forcément toujours plus. Il reste cinq matchs et j’entends bien que l’on finisse le plus haut possible. Nous avons encore de l’ambition malgré la défaite face à l’ESBF.
Tu as été nominé pour le titre de meilleur entraîneur de l’année. Qu’est ce que cela représente pour toi, pour ta première saison sur un banc de Ligue Butagaz Energie ?
Cette nomination est une fierté. Surtout qu’elle est attribuée par mes pairs. C’est toujours un honneur de voir que notre travail est reconnu par d’autres entraîneurs. Mais je suis surtout très content pour le club, qui compte cette année trois représentants, avec Marie et Djazz. Ces trois nominations viennent récompenser tout le travail effectué cette année par l’équipe. Ce sont avant tout des récompenses collectives.
Justement, quel regard portes-tu sur la saison de Marie et celle de Djazz ?
Marie a été précieuse tout au long de l’année. Elle a inscrit beaucoup de buts. Elle n’est plus très loin de son meilleur total de buts sur une saison. C’est une belle récompense pour elle, surtout quand on voit la qualité des ailières droites de notre championnat. Et que dire de Djazz, au poste d’arrière gauche, qui est peut-être le plus concurrentiel. Djazz a connu une belle progression cette année. Elle a eu un vrai impact sur notre jeu. Sa nomination est amplement méritée. Djazz fait partie des meilleures buteuses du championnat sans les penaltys.