Auteur/autrice : Romain Boisaubert

Notre ailière s’est exprimée à l’approche du déplacement de nos Aiglonnes à Toulon, ce mercredi soir (20h), pour un derby qui s’annonce comme chaque année bouillant.

Comment expliques-tu ce début d’année tonitruant avec trois victoires en trois matchs ?

On a beaucoup progressé depuis le début de la saison. Le travail de Clément porte ses fruits et nos récentes belles performances nous ont donné confiance. Le groupe est homogène, on monte en puissance. Et ce n’est pas fini. Nous avons encore une marge de progression. Quand Ehsan reviendra, on sera encore plus armées.

Tu sors de trois belles performances. Comment juges-tu ta forme actuelle ?

Je me sens bien, les sensations sont bonnes (sourire). Physiquement, je suis bien également. L’ambiance dans le groupe est excellente. On travaille toute ensemble.

Justement, que retiens-tu de ces cinq jours passés ensemble en déplacement ?

On a passé de superbes moments. Le groupe est soudé, ça fait plaisir. On le ressent sur le terrain. Enchaîner trois victoires à l’extérieur en une semaine, ce n’est pas rien.

Avec un quatrième qui se profile, sur le parquet de Toulon… 

Il faut maintenant confirmer contre Toulon, un match jamais simple à jouer. C’est un derby important, dans une ambiance toujours particulière. Aller s’imposer à Nantes et perdre à Toulon, ça serait dommage.

L’équipe a en prime décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France. Qu’est ce que cette compétition représente pour le groupe ? 

On a hâte d’y être. La Coupe de France est une compétition à part, ce sont des matchs couperet. On ne joue pas un quart de finale tous les ans. Après notre victoire en championnat, on s’attend à une ambiance bouillante à Besançon. Elles vont avoir à cœur de prendre leur revanche.

Notre responsable du Centre de Formation et entraîneur de la N1F, Jean-Baptiste Gervais, a fait le bilan de cette première partie de saison, en louant la progression de nos jeunes aiglonnes.

Que retiens-tu de ces premiers mois de compétition sur le plan sportif ?

En début de saison, nous avons eu la chance d’avoir un groupe stable, mais au fil des semaines, l’infirmerie s’est malheureusement un peu remplie, avec des blessures diverses qui ont réduit le nombre de joueuses au sein de l’effectif. Avec en plus certaines de nos joueuses qui n’avaient pas la possibilité de doubler entre l’équipe première et la N1F, on s’est retrouvé fortement amoindri. L’objectif, cette saison, est de se maintenir dans la division. Les filles commencent a revenir petit à petit, c’est positif. Mais si je devais tirer un bilan de cette première phase, je dirais qu’elle est frustrante car nous avons eu peu d’occasions d’aligner notre équipe au complet. Mais c’est aussi le lot des équipes réserves. Il faut faire avec.

Quel regard portes-tu sur l’évolution de tes joueuses ?

Les filles ont toutes énormément progressé. C’est une grande satisfaction. Elles sont motivées, avec beaucoup de tempérament. Malgré tous les problèmes que nous avons rencontré ensemble pour les raisons évoquées précédemment, elles sont restées soudées et ont réalisé des matchs extraordinaires, comme à Annecy ou à Thuir. Même si les résultats ne sont pas toujours là, les filles progressent, individuellement et collectivement.

Certaines, à l’image de Margot Le Blevec, Mathita Diawara, Netty Archier ou encore Floriane Borges, ont déjà eu du temps de jeu avec l’équipe première. Comment juges-tu leurs débuts ? 

Le double projet entre Centre de Formation et équipe professionnelle n’est pas simple. Et pourtant, malgré des prestations irrégulières, ce qui est logique à leur âge, elles ont réussi à grappiller du temps de jeu et répondre présentes. Pour des jeunes filles qui n’ont pas encore fini leur formation, déjà s’exprimer en Ligue Butagaz Energie, c’est prometteur pour la suite. Cela s’inscrit parfaitement dans notre stratégie de promouvoir tout au long de la saison des joueuses du Centre de Formation dans le groupe de Clément Alcacer.

Cette saison et pour la première fois, une équipe 3 a été lancée, avec les U17 de Pascale Roca. Comment juges-tu l’apport de ces jeunes joueuses ? 

On commence petit à petit à mettre cette stratégie en place. Certaines joueuses ont pu s’entraîner avec nous la semaine et commencent à être intégrées au groupe. Il y a un écart important entre le niveau départemental et la N1F, mais les filles ont un bon état d’esprit. C’est un vrai plus par rapport aux autres années.

Après huit saisons au club, Djazz Chambertin (25 ans) rejoindra le Metz Handball à partir de la saison prochaine.

C’est un chapitre riche de huit années passées au club qui s’apprête à se refermer. Arrivée à l’OGC Nice Handball à l’âge de 17 ans, formée au sein de notre centre de formation et joueuse phare de notre équipe depuis maintenant trois saisons, notre aiglonne va poursuivre sa prometteuse carrière chez le champion de France en titre.

« C’est un immense honneur de pouvoir rejoindre un club comme Metz, mais c’est aussi un véritable déchirement de quitter l’OGC Nice Handball, nous a confié Djazzou, émue par son futur départ.

« Je remercie les dirigeants, le staff et les supporters qui m’ont fait confiance tout au long de ces années. »

J’ai tellement de souvenirs avec le club, de mes débuts au centre de formation en passant par mes premières feuilles de match avec les professionnelles… C’est le club qui m’a fait confiance et qui m’a permis d’en arriver là où j’en suis aujourd’hui, que ça soit en tant que joueuse mais aussi en tant que femme. Je remercie les dirigeants, le staff, les supporters et toutes mes coéquipières qui m’ont fait confiance tout au long de ces années. »

Témoin privilégié de sa progression depuis ses premiers pas au club, notre manager général, Claude Mirtillo, ne cache pas sa fierté de voir notre demi-centre rejoindre l’un des plus grands clubs d’Europe.

« Djazz, c’est un peu comme ma fille, souffle-t-il. Elle est l’une des plus anciennes joueuses du club. C’est une opportunité exceptionnelle pour elle et une immense fierté pour nous. C’est l’aboutissement du travail remarquable effectué par le club depuis des années. »

Avec 204 buts inscrits depuis ses débuts lors de la saison 2015-2016, notre demi-centre s’est imposée au fil des saisons comme l’une des cadres de l’équipe, comme en atteste ses dernières prestations cette saison. Arrivé cet été en provenance du Metz Handball au poste d’entraîneur, Clément Alcacer n’a pas manqué d’assister et de contribuer à la progression de Djazz.

« Je vais tout donner pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs et partir sur une bonne note. »

« Pour l’évolution de sa carrière, c’est une très belle opportunité. Elle va pouvoir jouer la Ligue des champions et gagner des titres, tout en continuant de progresser dans un univers très compétitif. Djazz a pris ses responsabilités ces dernières semaines, je suis très satisfait de sa saison. Je lui souhaite beaucoup de réussite dans sa nouvelle aventure. »

Mais avant de rallier la Lorraine, notre numéro 13 entend bien terminer la saison en beauté. « Je vais tout donner pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs et partir sur une bonne note. Nice restera quoi qu’il arrive dans mon coeur. Je serai toujours derrière le club ! »

Djazz, la grande famille de l’OGC Nice Handball te souhaite bonne chance dans ta nouvelle aventure !

Nos Aiglonnes ont signé une troisième victoire consécutive en allant s’imposer dans la salle de Nantes (27-29) ce mercredi soir. 

Trois matchs, trois déplacements et trois victoires. 2023 démarre de la meilleure des manières pour nos Niçoises. Face à Nantes, les joueuses de Clément Alcacer ont fait preuve d’une grande solidarité pour renverser le rencontre dans les derniers instants de la partie.

Menées, les coéquipières d’Aimée Von Pereira (8 buts) ont recollé à quelques minutes de la fin dans le sillage d’une Djazz Chambertin (7 buts, dont 4 dans les dix dernières minutes) autoritaire et qui a pris les choses en mains pour permettre aux siennes de repartir de Nantes avec la victoire en poche.

Prochain rendez-vous pour l’OGC Nice Handball, le 25 janvier prochain face à Toulon, la rencontre initialement prévue face à Bourg-de-Péage le 18 janvier étant annulée suite au dépôt de bilan du club drômois.

Notre arrière s’est confiée à l’approche du déplacement de nos Aiglonnes dans la salle des Neptunes de Nantes, ce mercredi soir (20h), dans le cadre de la 11e journée de Ligue Butagaz Énergie.

Deux matchs, deux victoires. 2023 commence de la meilleure des manières pour l’OGC Nice Handball…

Je pense que ces deux matchs ont permis de prendre confiance en nous. Ils ont vraiment lancé une dynamique de groupe et je pense qu’on est toutes fières et contentes de ces quatre jours passés ensembles avec ces deux belles victoires à la clé.

Quel regard portes-tu sur la progression de l’équipe depuis le début de saison ?

Par rapport au début de l’année, l’équipe est totalement différente. Actuellement, on peut vraiment voir un jeu collectif, avec plusieurs relations fines. Je pense que le temps passé ensemble et les différents matchs joués ont permis de mettre cette machine collective en route et j’espère que cela va être bénéfique pour nous pour la suite.

Comment juges-tu tes premiers mois à Nice ?

Pour ma part, mes premiers mois au sein de l’OGC Nice m’ont permis de grandir et de prendre de l’expérience. Je suis encore une jeune joueuse et j’apprends chaque jour aux côtés des filles. Je discute beaucoup avec elles afin de m’inspirer de leur expérience. Le groupe m’a très bien intégré et j’ai pu me faire une place au sein de ce collectif.

Dans quel domaine estimes-tu devoir progresser ?

Pour être encore plus performante, je pense que je dois progresser dans mon tir de loin et dans des sorties de balle après les duels. Les spécifiques et l’entraînement régulier vont me permettre de progresser dans ce domaine.

À quel match t’attends-tu face à Nantes ?

Nantes est une très belle équipe avec des joueuses expérimentées. Elles ont un très bon jeu collectif. Nous devrons nous dépasser, défendre fort, développer un jeu propre et courir beaucoup afin d’espérer décrocher une victoire à l’extérieur importante.

Le club affrontera Besançon lors des quarts de finale de la Coupe de France. Quelle a été ta réaction après ce tirage ?

Je pense que par rapport au dernier match, cette équipe va vouloir prendre sa revanche devant son public. À nous de reproduire le même match que nous avons réalisé chez elle cette saison.

Nos Aiglonnes se sont imposées (34-37) ce vendredi soir dans la salle du Achenheim Truchtersheim. L’OGC Nice Handball sera au rendez-vous des quarts de finale. 

Dans le sillage d’une grande Aimée Von Pereira (10 buts), nos Niçoises ont réalisé une belle deuxième période pour finalement s’imposer après un premier acte serré face à une valeureuse formation de deuxième division.

Le tirage au sort des quarts de finale aura lieu mardi 10 janvier.

Pour son retour à la compétition après la trêve hivernale, l’OGC Nice Handball est allé s’imposer dans la salle de Saint-Amand Handball (31-32). 

Une victoire, la troisième cette saison en championnat, qui permet à nos Aiglonnes de se détacher de la lutte pour le maintien et de se repositionner en milieu de tableau.

Avec 10 buts, Marie Prouvensier a porté l’OGC Nice Handball et été la meilleure marqueuse de la rencontre, bien secondée par Aimée Von Peireira (6 buts) et Laureen Dembele (5 buts).

Prochain rendez-vous pour les joueuses de Clément Alcacer, dès ce vendredi soir (20h30) en Coupe de France face à l’Achenheim Truchtersheim Handball. 

Notre entraîneur s’est confié à l’approche de ce premier match de l’année face au Saint-Amand Handball, ce mercredi soir (19h30) à la salle Maurice Hugot, qui sera suivi vendredi soir (20h30) d’un huitième de finale de Coupe de France face au Achenheim Truchtersheim Handball.

Comment abordez-vous ce retour à la compétition, qui marquera le début d’un enchaînement de rencontres, avec quatre matchs au total à disputer en janvier ? 

La saison va enfin être lancée. Le groupe est en forme. Les filles ont envie de jouer. On est impatient de prouver des choses. Le début de saison nous laisse un petit goût d’inachevé. On reste sur notre faim, à l’image de ce dernier match face à la JDA Dijon, qui représente bien notre début de saison, avec des défaites qui se sont jouées sur des détails et des matchs qui n’ont pas tourné en notre faveur.

Quel regard portes-tu sur Saint-Amand ? 

C’est un adversaire qui est derrière nous au classement et qui joue son maintien en LFH. Nous avons déclaré vouloir jouer mieux que le maintien. Actuellement, quand on regarde nos résultats, ce n’est pas le cas. On veut aller s’imposer là-bas pour se détacher de cette lutte pour le maintien et basculer du bon côté du classement. Ce match se jouera particulièrement au mental et dans les valeurs que nous allons représenter. Je suis persuadé que Saint-Amand a coché ce match comme un match à gagner à domicile. À nous de prouver ce que l’on vaut. On en saura plus sur nos ambitions après ce match.

Avec deux jours après un huitième de finale de Coupe de France à disputer. 

C’est une belle occasion pour nous de revenir à Nice avec deux victoires et de passer quatre jours ensemble. L’objectif est aussi de gagner encore plus en cohésion d’équipe. C’est un peu comme un stage de pré-saison pour bien entamer cette deuxième partie qui s’annonce chargée.

L’équipe a affiché de beaux progrès lors des derniers matchs avec trois victoires lors des cinq derniers matchs. Comment l’expliques-tu ? 

C’est clairement positif. Individuellement, toutes les joueuses ont progressé. On commence à voir notre véritable identité de jeu, avec des automatismes. Il a fallu un peu de temps, ce qui est normal. Désormais, l’équipe va commencer à tourner à plein régime.

Tout ça sans Ehsan (Abdelmalek), qui est absente depuis plusieurs semaines… 

Nous sommes à la fois triste pour elle, qui traverse une saison très compliquée, mais nous sommes aussi fiers de voir que même sans Ehsan, les filles ont su prendre leurs responsabilités. On a prouvé que l’on pouvait gagner sans Ehsan, comme cette belle victoire à Besançon. C’est un message important envoyé à tout le monde. À nous, mais aussi à nos adversaires. À son retour, le danger pourra venir de partout.